Les baragouineuses débarquent

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Troquet, café, brasserie, bistrot, taverne. Ne baragouinons pas davantage : les bars, voilà le sujet de ce blog.

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QG de la plupart des étudiants en mal de sociabilité. S’abreuver est l’un des loisirs favoris des futurs demandeurs d’emploi Rmistes.

Cependant, sommes-nous sur où nous mettons les pieds ? Quatre étudiantes altruistes vous viennent en aide, prêtes à tous les sacrifices :

• Entre déco suédoise et déco version PMU, Barda évaluera les bars, petites qualités et grands défauts. De la petite cuillère au papier peint tout sera passé au peigne fin.
• Excuse pour approcher serveurs et patrons de bars, Baratin s’attèle à la rude tâche de l’interview. Grâce à ses questions indiscrètes vous saurez tout sur nos chers tenanciers.
• Barracuda : grand poisson très vorace. Sa spécialité ? Trouver le meilleur rapport quantité prix. Véritable encyclopédie des happy hours pour picoleurs radins.
• Lundi : pinte de Kro, mardi : la même. Vous n’en pouvez plus de cette monotonie alcoolique qui s’est installée ? Barrik se dévoue. Sorties dans les bars riment désormais avec études scientifiques.

Ce blog jugera des bars nantais pour vous faciliter la tâche.

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Virginie Meillerais, Maud Mordelet, Sarah Mureu, Elisabeth Réjou-Mechain

Les baragouineuses au Molly Malone

Molly Malone
rue de Verdun
44000 Nantes

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Baromètre :

"Trop de Guinness tue la Guinness" Barda
"Un des meilleurs happy hours de Nantes" Barracuda
"Du choix mais peu de bières irlandaises" Barrik
"Deux hommes, deux caractères" Baratin

Molly Malone côté déco

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Envie de dépaysement ?

Que pensez-vous de l’Irlande ? Alors direction le Molly Malone.

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Pour les inconditionnels de ce pays, la déception risque d’être grosse.

• Sa devanture plutôt sympathique ne correspond pas du tout avec l’intérieur du bar.
• La décoration est plus que chargée. Les murs en fausses briques sont couverts d’un mélange de vieilles publicités vantant la Guinness et de récentes enseignes métalliques.
• Parlons un peu des tables et des chaises. Là encore, nous avons le droit à un petit mélange de styles qui ne s’accorde pas. Elles sont certes toutes en bois. A côté de quelques grands tabourets et tables hautes qui nous font penser à un pub, on peut voir des tables version jardin. C’est assez surprenant.
• Concernant les luminaires, on se croirait dans un sous-marin et non dans un pub irlandais. Les lumières sont assez sombres et donne une ambiance intime mais les abats jour sont vraiment très mal choisis.

Seul point positif : la taille du bar et du comptoir. Aucun risque de bousculade et d’asphyxie.

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En bref, la décoration n’est pas terrible mais on peut s’attendre à un changement imminent.

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Barda

Molly Malone à l'heure de l'apéro

Déshydrater par vos journées de cours, besoin de décompresser sans vous ruiner ?

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Allez faire un tour au Molly Malone qui vous accueille de 18h30 à 20h30, ce qui vous laisse deux bonnes heures pour vous ressourcer.

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Pour ses happy hours, le Molly Malone vous propose des apéritifs et shooters au prix de 1,50€.

Un large choix s’offre à vous : Porto, Ricard, Kir, Sangria, Martini et shooters de vodka, gin et tequila. En plus de la diversité des consommations vos verres seront bien remplis.

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Pour les amateurs de bières et de cocktails, il faudra malheureusement payer le prix fort.

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Le seul hic : les apéritifs ont un goût un peu fade,on les soupçonne de les couper un peu à l’eau. Mais ce n’est pas une excuse pour en abuser.

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Bon happy hours et buvez doucement.

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Barracuda

Molly Malone vue de la tireuse

Qui dit Irish pub dit bières irlandaises. Un peu stéréotypé mais c’est le minimum pour un pub.

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Installation à une table, lecture de la carte : à première vue du choix. Rien d’exceptionnel pour un bar me direz vous.

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Passons donc aux choses sérieuses.

Carte des bières, je compte : 16 bières différentes : ambrées, blondes, fruitées. Il y en a pour tous les goûts. Après un léger survol, lecture approfondie de la carte. Origine : belge. Origine : belge. Origine : belge. Origine : belge.

Que des bières belges !? Rassurez-vous je n’ai rien contre nos adorables voisins. Mais le rapport entre un pub irlandais et les bières belges, je ne vois pas. Peut être le climat, les frites. Non, je ne pense pas. En bonne enquêtrice-testeuse, je soulève mon interrogation au tenancier.

Réponse : le prix. Et oui, les bières belges coûtent moins chères que les autres. Alors à l’heure de l’Europe, soyons fair-play avec le Molly Malone. Ne pas proposer un assortiment de bières irlandaises n’est pas un désastre non plus.

Pour les aficionados, traditionnels de l’Irlande et des ces bienfaits, reste la Guinness. Le prix est correct : 2.90 le demi, 5.50 la pinte.

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Cheers, guy,

See you.

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Barrik

Molly Malone côté patrons

Derrière le comptoir, deux hommes.

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Et oui, deux barmen rien que pour moi et mon interview minute. Après deux shooters de teq-citron, je me lance armée de mon bloc et de mon bic. Malgré leur charme certain je ne me laisse pas décontenancer.

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Didier, 40 ans et Guénael, 28 ans, sont associés. Ils ont repris le bar le Molly Malone le 28 février 2005. Frenchy à 100% (de Cholet plus précisément), les deux compères ont gardé le style du bar « Guinness à outrance ». v

Mais avis au changement d’ici peu de temps. J’ai promis que je ne dévoilerais pas le nouveau concept, (mais comme je ne sais pas garder ma langue je vais en dire un peu : déco revisitée, gamme de bière et de whisky étendue).

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Buveur et voleur, trop souvent compatible. Certains n’hésitent pas à glisser un verre délicatement dans une poche (bouh ! c’est pas bien).

Mais pourquoi s'arrêter là ? Les propriétaires sont aussi à la recherche d’une table de terrasse (plus costaud déjà) et d’une chasse d’eau (no comment). Guénael en sourit de ses petites fossettes aujourd’hui, mais sur le coup l’inondation était moins drôle.

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Conseil aux consommateurs peu futés, si vous réclamez une pinte à Didier et s’il vous demande « une pinte de quoi ? » ne répondez pas « bah de bière ! », au risque de ne pas vous faire servir.

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Baratin