Baragouineuses à la folie, screenageuses passionnément.
Oui on aime se retrouver dans un bar, décompresser après une dure journée à la fac. De quoi parle-t-on autour d’un bon verre ?
De télé et d’Internet. Les séries on adore, les trucs débiles sur la Toile aussi. Alors notre coup de cœur « blog » de la semaine c’est celui de nos confrères « infocomiens » les Scrennagers.
Ce qu’on aime : leur parler franc, le style court, les pointes d’humour et surtout les infos. Gaël part de la Star Ac’ ? Ni une ni deux, Claris nous fait un topo sur cette histoire incroyable.
Merci à vous, on se sent moins seule. On déculpabilise de rester des nuits entières devant la saison 2 de Desperate Houswives, ou Prison Break. D’allumer l’ordi avant d’avoir ouvert les yeux le matin. De passer des après-midi à chercher des perles sur Internet.
Amis Screenagers on espère que vous êtes un peu baragouineur. Dans ce cas on peut se retrouver dans un bar et parler de nos écrans sans complexe.
Quand on aime on ne compte pas, découvrez un autre blog de notre promo sur le même sujet.
Les baragouineuses
The Dubliners : l’ambiance irlandaise à deux pas de chez nous.
The Dubliners, mythique pub de Brest m’a tapé dans l’œil. Nostalgique de l’Irlande, devenue pro des pubs après avoir vécu 6 mois à Dublin, The Dubliners vous envoie en Irlande sans passer par la case aéroport.
Brest n’est pas connu pour son architecture accueillante. Dans un quartier plutôt morose, on découvre The Dubliners. Une fresque verte sur la façade du bâtiment est décorée d’entrelacs orange inspirés des manuscrits irlandais. Epoustouflant !
Le patron : l’irlandais Joseph Smith, exilé à Brest depuis une vingtaine d’années, en a fait un haut lieu des soirées festives de Brest.
La décoration du bar rappelle l’Irlande : tapisserie rouge, verte, cheminée ancienne, bar en bois interminable, vitraux aux fenêtres.
Coreff, Kilkenny et bien entendu la Guinness, sont les boissons incontournables. Côté ambiance, danses irlandaises et bretonnes feront le bonheur de tous.
Baratin
The Dubliners
28 rue Mathieu Donnart
22900 Brest
Le Cellier : bar fantaisiste, patron bourru, perdu en pleine campagne, bières celtes. Voilà en quelques mots comment on peut décrire le Cellier.
Boquého, bourg breton qui héberge à peine 1 000 âmes, la plupart retraitées depuis 30 ans. Face à l’église, le Cellier, orné d’un drapeau breton, cache bien son jeu. À première vue, un bar sans vie, à la façade morne.
La première idée qui me traverse la tête : ça doit être le QG des chasseurs du coin ou des régionalistes au caractère bien trempé.
Erreur ! Ce bar se révèle être un lieu chaleureux : poutres en bois apparentes, pompes à bières en manche de porcelaine, tables usées par le temps, gravées, bancs instables. On a l’impression de remonter le temps.
Jean-Jacques, le patron, vous propose les essentiels : Guinness, Coreff, Dremwell, Maes Pils (bière belge), cidres artisanaux, mais aussi vins d’Alsace et d’ailleurs.
Concerts de musique traditionnelle, de rock ou de jazz, tous redonnent de la vie à ce village et permettent de découvrir de nouveaux talents de Bretagne et d’ailleurs.
Bref, vous vous sentirez comme chez vous, loin du monde, dans une autre dimension.
Barrik
Le Cellier
Bourg
22170 Boquého
Le Nabuchodonosor ou comment allier cuisine excentrique et bistrot peu banal.
Rennes : capitale du troquet par excellence. Dans la rue de la soif se distingue le Nabuchodonosor. Tables de bois, mur en brique, tableaux noirs, la décoration y est simple mais charmante.
Un petit creux ? Manchon de canard aux lentilles indiennes, boudin aux pommes, rillons tièdes, cabri au riz. Tout est possible, des plats les plus rustiques aux plus originaux.
La propriétaire des lieux vous conseillera des vins de propriétaires, vin d’Anjou, Côteaux du Layon ou un Bordeaux qui arroseront ces petits plats.
Bistrot peu banal, casse-croûte improbable et boissons agréables, voilà à quoi vous attendre si vous mettez les pieds au Nabuchodonosor.
Pour info le Nabuchodonosor est une grosse bouteille de champagne contenant 20 bouteilles de champagne ordinaires.
Barracuda
Le Nabuchodonosor
12 rue Hoche
35000 Rennes
Digor Kalon, taverne improbable en pleine station balnéaire.
Surprenant, étonnant, inconcevable, indescriptible. Le Digor Kalon est un ovni parmi les bars habituels sans vie, sans chaleur, sans âme.
Des grandes tables rustiques ou rondes nous invitent à nous asseoir. La lueur des bougies donne une atmosphère intime, presque irréelle.
- Le plafond est un bric à brac de cafetières, casseroles, canoë, sculptures en bois. Il faudrait y passer des jours entiers pour admirer tous ces objets posés, accrochés là au hasard. Plus un pan de murs ou de plafond est libre.
- À l’arrière, une pièce cachée, on a l’impression d’être à la maison, des maillots de bain sont suspendus dans les airs.
- À l’étage, un bar en vrai zinc, des bustes sur bois, une immense bibliothèque qui recèle des centaines de livres, de magazines, de jeux.
A chaque commande, bières, vins ou sangria-maison, le patron, adorable et déjanté personnage, vous racontera l’histoire de chaque boisson. Pour accompagner, tout ça je vous conseille les tapas « à la bretonne », les gambas ou encore le bœuf à la Dremwell.
Délicieux, repas rustique et prix plus que tempéré. N’hésitez pas !
Barda
Digor Kalon
89 rue du Maréchal Joffre
22700 Perros-Guirec
Du nouveau cette semaine : non pas 1, ni 2, ni 3, mais 4 bars écumés lors de leur voyage en Bretagne, pays de Barrik. Les baragouineuses vous proposent une tournée festive, chaleureuse et dégustative des troquets bretons.
Pas d’analyse sous quatre angles, chacune a choisi son préféré et vous le fait découvrir.
Encore plus de folie pour le blog.
Nos langues bien pendues avaient envie de parler de nos coups de coeur et coups de gueule. Alors dès à présent retrouvez nos humeurs en complément de nos analyses de bars.
Polyvalentes et touche-à-tout, découvrez nos albums photos et des vidéos dignes d'un Godard ou d'un Spielberg.
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Les baragouineuses