Les baragouineuses débarquent

Molly Malone côté patrons

Derrière le comptoir, deux hommes.

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Et oui, deux barmen rien que pour moi et mon interview minute. Après deux shooters de teq-citron, je me lance armée de mon bloc et de mon bic. Malgré leur charme certain je ne me laisse pas décontenancer.

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Didier, 40 ans et Guénael, 28 ans, sont associés. Ils ont repris le bar le Molly Malone le 28 février 2005. Frenchy à 100% (de Cholet plus précisément), les deux compères ont gardé le style du bar « Guinness à outrance ». v

Mais avis au changement d’ici peu de temps. J’ai promis que je ne dévoilerais pas le nouveau concept, (mais comme je ne sais pas garder ma langue je vais en dire un peu : déco revisitée, gamme de bière et de whisky étendue).

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Buveur et voleur, trop souvent compatible. Certains n’hésitent pas à glisser un verre délicatement dans une poche (bouh ! c’est pas bien).

Mais pourquoi s'arrêter là ? Les propriétaires sont aussi à la recherche d’une table de terrasse (plus costaud déjà) et d’une chasse d’eau (no comment). Guénael en sourit de ses petites fossettes aujourd’hui, mais sur le coup l’inondation était moins drôle.

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Conseil aux consommateurs peu futés, si vous réclamez une pinte à Didier et s’il vous demande « une pinte de quoi ? » ne répondez pas « bah de bière ! », au risque de ne pas vous faire servir.

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Baratin

Café Cult' côté patrons

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De la convivialité aussi derrière le comptoir, grâce à un homme, un vrai.

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Pour moi ce café-resto est une découverte. J’y ai souvent vu de la lumière mais n’y suis jamais entrée.

Direction le comptoir, objectif : aborder le gérant du Café Cult' en plein rush. Mission impossible ? Pas quand on s’appelle Baratin.

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Bernard, 52 ans, ne tient pas en place. Véritable pile Duracell, nul besoin de le presser quand il est dans le jus, cet homme là sait tout faire et tout en même temps, (Bernard est un homme comme on en voit peu, à bon entendeur…).

Dynamique et disponible, ce gérant originaire de Saint Malo ne rechigne pas à répondre à mes questions, malgré les clients assoiffés. A la simple évocation de son travail, ses yeux pétillent, « c’est plus qu’une passion, c’est une vie entière. Il faut aimer les gens et j’ai beaucoup d’amour à donner » (encore un bon point pour Bernard).

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Moi je suis tombée sous le charme, du bar bien sûr.

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Bernard en quelques chiffres :

100% investi dans ce qu’il fait et prêt à sacrifier beaucoup de lui pour son café,

33 ans dans le métier,

8 personnes sous ses ordres,

2 ans ½ qu’il s’occupe du Café Cult',

3 enfants dont un, Guillaume, 25 ans, qui travaille avec lui,

1 projet : faire du Café Cult un relais école pour former les jeunes motivés par la restauration,

0 prise de tête et une totale confiance en son équipe. Il laisse même carte blanche à ses cuistots.

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Baratin

L'Ascenseur côté patrons

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Qui se cache derrière le comptoir de l’Ascenseur ? Baratin a enquêté pour vous.
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C’est toujours la même histoire avant d’entrer dans un bar avec mes amies les baragouineuses : qui vais-je devoir interviewer ? J’ai toujours peur des mauvaises surprises. Mais une fois de plus je ne suis pas déçue.
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Je suis accueillie par le bonsoir chaleureux de deux jeunes hommes. Gatien, 30 ans et Yann, 28 ans. Je sais ce que vous vous dites : 3 bars analysés, 5 hommes interviewés. Ça vous semble louche ? Promis, je ne choisis pas le bar en fonction des barmen. Je me pose tout de même une question : mais où sont les femmes ?
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Revenons à ma rencontre avec Gatien et Yann :
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Le premier est un homme polyvalent. Si vous lui demandez son cursus il vous répondra : « vous avez plusieurs heures devant vous ? Ça risque d’être long ». Gatien ne se pose jamais longtemps au même endroit. Souriant et sympathique, sa devise est : « L’habitude tue l’imagination ».
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Yann est co-gérant avec Benji. Tous deux s’occupent aussi du Point Bar à Nantes. Ils viennent juste de fêter les 3 ans du bar. Le plus important pour lui « que les clients se sentent ici comme chez eux » et pas de soucis c’est chose faite.
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Baratin